Brendan Allen critique Nassourdine Imavov pour avoir refusé un combat en cinq rounds à l'UFC Paris

Mise à jour : Mercredi 14 août 2024 10:45:27 733

Brendan Allen critique Nassourdine Imavov pour avoir refusé un combat en cinq rounds à l'UFC Paris

À l'approche de leur combat à l'UFC Paris, la tension monte entre Brendan Allen et Nassourdine Imavov. L'Américain accuse le Français d'un “manque de courage” pour avoir refusé un combat en cinq rounds.

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Brendan Allen, un vétéran du MMA avec un bilan de 24 victoires et seulement 5 défaites, s'est dit déconcerté par le refus de son adversaire d'accepter un combat en cinq rounds. Allen a affirmé avoir lui-même demandé cette configuration, jugeant que l'enjeu de leur combat était suffisamment élevé pour justifier une telle décision. Pourtant, Nassourdine Imavov, avec un record de 14 victoires pour 4 défaites, aurait décliné cette proposition, une décision qu'Allen considère comme de la "lâcheté".

« Certains ont besoin que toutes les cartes soient en leur faveur pour espérer gagner, mais ce ne sera pas suffisant », a déclaré Allen lors d'une interview avec MMA News. « J'ai accepté les cinq rounds. J'ai demandé les cinq rounds. J'ai entendu les explications, mais je ne suis toujours pas d'accord ni avec ça, ni avec l'idée qu'on m'a mis en co-main event derrière deux gars moins bien classés que nous, alors que nous, on joue peut-être une place pour un titre. »

Effectivement, le combat en tête d'affiche de cet événement mettra aux prises le français Benoit Saint-Denis et le brésilien Renato Moicano, deux combattants de la catégorie des poids légers. Allen, classé numéro 7 dans sa catégorie, estime que son combat avec Imavov, classé numéro 4, aurait dû bénéficier d'une exposition plus importante, d'autant plus que des enjeux de titre pourraient découler de leur confrontation.

Pour Allen, ce refus de combattre sur cinq rounds de la part d’Imavov soulève des questions sur la volonté et la préparation de son adversaire. « Je pense que c'est un peu lâche de sa part de ne pas vouloir accepter les cinq rounds », a-t-il ajouté. « Même en tant que co-main event, il ne veut pas accepter les cinq rounds. Tu veux te battre pour la ceinture ? Tu veux marquer ton territoire ? C'est comme ça que tu le fais. Tu vas là-bas et tu gagnes un combat en cinq rounds, même si ça ne va pas jusqu'au bout. »

Allen a également évoqué les avantages financiers qui accompagnent un combat en cinq rounds, soulignant que cette configuration non seulement prouve la capacité des combattants à tenir la distance, mais qu'elle est aussi plus lucrative. « Tu l'acceptes, tu es prêt pour ça, et tu gagnes plus d'argent. Je ne comprends pas totalement la raison, mais je comprends leur logique. Certains ont juste besoin que toutes les cartes soient en leur faveur pour gagner, mais ce ne sera pas suffisant. »

Malgré son mécontentement, Brendan Allen reste confiant dans sa capacité à remporter ce combat, quel que soit le nombre de rounds. L'Américain, qui a enchaîné plusieurs victoires consécutives au sein de l'UFC, semble déterminé à montrer qu'il est prêt à affronter n'importe quel adversaire, sous n'importe quelles conditions.

Le choix de l'UFC de ne pas placer Allen et Imavov en tête d'affiche de l'événement soulève également des questions sur la stratégie de l'organisation. Habituellement, les combats de co-main event avec des enjeux aussi élevés sont programmés sur cinq rounds, une norme à laquelle Allen pensait se conformer. Le fait que ce combat soit limité à trois rounds pourrait changer la dynamique de la confrontation, favorisant potentiellement Imavov qui aurait ainsi moins de temps à passer dans l'octogone face à un adversaire redoutable.

Il reste à voir comment cette tension pré-combat affectera la performance des deux combattants le 28 septembre. Mais une chose est certaine : Brendan Allen est prêt à tout donner pour prouver qu'il mérite une place dans la course au titre, que le combat se fasse en trois ou en cinq rounds.


Source : MMA Junkie