Andre Petroski a une revanche à prouver | UFC on ESPN 54 Mise à jour : Jeudi 28 mars 2024 15:59:14 540
Sorti d'une première défaite dans sa carrière à l'UFC, le participant du TUF 29 est impatient de remettre les choses sur la bonne voie. Voir la carte de l'UFC on ESPN 54 (Atlantic City) Andre Petroski a connu un début de carrière fulgurant à l'UFC, enchaînant cinq victoires consécutives après son passage au sein de la Team Ortega lors de la saison 29 de The Ultimate Fighter. Début octobre, moins de deux mois après avoir remporté une victoire par décision partagée contre Gerald Meerschaert à l'UFC 292 à Boston, il a reçu un appel pour une opportunité à court terme contre l'ancien poids mi-moyen Michel Pereira. Le combat aurait lieu dans 10 jours à Las Vegas.
Petroski a répondu : "Oui" et a ensuite cherché comment y parvenir. "Je ne regrette pas ma décision, je me suis mis dans une bonne position", a-t-il déclaré à propos du combat, qui s'est terminé rapidement et a mis fin à sa série de cinq victoires. "Cela dit, ce que j'aurais fait différemment, c'est de rester dans une catégorie de poids adaptée au striking. Je me suis laissé aller un peu plus que d'habitude. À l'époque, je me justifiais en pensant à des gars comme Paulo Costa qui montent jusqu'à 104 kg (230 livres), et je me disais : 'Si je veux être un poids moyen important, je dois être comme ça'. En réalité, si je veux profiter de ces occasions à court terme, je ne peux pas être à 99 kg (220 livres) parce que j'ai failli mourir en essayant de perdre du poids, c'était trop dur. Maintenant, j'en sais un peu plus sur mon poids de combat idéal." À moins de 72 heures de son retour dans l'octogone contre Jacob Malkoun à Atlantic City ce week-end, il est clair que le revers pèse encore lourdement sur les épaules du fier natif de Pennsylvanie. "Une partie de moi se dit : 'J'ai tellement plus à offrir que cette performance'", a finalement déclaré Petroski après avoir du mal à trouver les mots justes lorsqu'on lui a demandé à quel point cette défaite lui pèse encore après un si bon début de carrière à l'UFC. "Et puis une autre partie de moi se dit : 'Écoute, j'étais dans une position difficile - j'étais en Thaïlande quand ils m'ont appelé, 10 jours de préavis, 14 kilos en surplus'." "J'ai fait du mieux que j'ai pu, mais je pense que je peux faire mieux." Cette volonté de constamment s'améliorer imprègne les murs du Marquez MMA, où Petroski s'entraîne avec ses camarades de combat de l'UFC Atlantic City, Nursulton Ruziboev, ainsi que les combattants de l'UFC Sean Brady, Pat Sabatini, Jeremiah Wells et Joe Pyfer.
Après des débuts en trombe, l'équipe a connu quelques difficultés récemment, Sabatini, Wells et Pyfer rejoignant Petroski dans la colonne des défaites lors de leurs derniers combats. "Notre équipe est très jeune", a déclaré Petroski. "On n'a personne qui a de la bouteille, qui a tout vu et qui revient en disant : 'C'est la marche à suivre'." Si l'ancien combattant poids léger de l'UFC Paul Felder a pu offrir des conseils et une aide précieuse à différents moments, la réalité est que c'est le défi que rencontrent de nombreuses équipes en ascension à un moment donné de leur parcours. Les défis deviennent plus difficiles. La marge d'erreur se réduit. Les victoires deviennent moins fréquentes, et chacun dans la salle doit décider s'il va s'accrocher et continuer à aller de l'avant, ou s'il va céder et accepter les choses comme elles sont. Ce n'est pas qu'il ait jamais envisagé d'accepter la défaite et de refuser de se battre à nouveau, mais être entouré d'une meute de monstres affamés et partageant les mêmes idées dans la même catégorie de poids ne laisse pas d'autre choix à Petroski que de continuer à s'améliorer. A moins qu'il ne veuille se faire démolir jour après jour après jour.
"Je n'ai pas d'autre choix que de continuer à m'améliorer", a-t-il dit en riant. "Si tu lâches maintenant, on te met un coup de pied à la tête en descendant. "Ils m'enverraient tous un coup de pied à la tête si je baissais la garde", a-t-il déclaré, le groupe composé de Brady, Wells, Pyfer et Ruziboev étant prêt à l'éliminer s'il ralentissait. "Ils veulent tous être les meilleurs, que ce soit à la salle ce jour-là ou dans la cage ce week-end. Ils ont tous faim." Petroski a faim aussi. Samedi marquera la deuxième fois cette année que deux athlètes de l'équipe concourront sur la même carte, Wells ayant combattu en préliminaires le soir où Pyfer était en tête d'affiche face à Jack Hermansson en février. Ce week-end, Petroski sera le premier à entrer dans l'octogone, tandis que Ruziboev affrontera Sedriques Dumas sur la carte principale. "Je pense que s'il y a une pression, elle vient du fait que je sors d'une défaite", a-t-il répondu lorsqu'on lui a demandé s'il comptait donner le ton à l'équipe ce week-end et sur la pression qu'il pourrait ressentir. "Je dois faire mes preuves." "Chaque fois que j'ai subi une défaite, j'ai répondu par trois, quatre, cinq victoires d'affilée", a-t-il ajouté. Samedi soir, l'opportunité de démarrer cette prochaine série de succès se présente face à Malkoun, un Australien de 28 ans qui a obtenu des résultats mitigés depuis son arrivée à l'UFC. Comme Petroski, Malkoun a été appelé dans l'octogone tôt dans sa carrière, arrivant avec un bilan de 4-0. Depuis, il a accumulé un bilan de 3-3, sa dernière sortie en septembre se soldant par une disqualification après avoir asséné un coup de coude illégal à l'arrière de la tête de Cody Brundage, laissant l'homme du Factory X incapable de continuer.
"En tant que grappler, c'est sa meilleure qualité ; il est acharné et c'est un bon grappler", a déclaré Petroski, en commençant son évaluation de Malkoun et du combat qui l'attend au Boardwalk Hall ce week-end. "Ils m'avaient déjà proposé ce combat auparavant - ils me l'avaient proposé et c'est devenu Meerschaert à Boston et j'étais ravi à l'époque. "Je pense qu'il a une ou deux menaces. Je pense que lui, comme moi, est arrivé très tôt. Il est arrivé à 4-0 et maintenant il est à 7-3. J'adore le style de combat. J'adore le combat de grappler. J'aime voir que je suis l'outsider. "La dernière fois que j'étais l'outsider, c'était contre Nick Maximov - ils m'avaient à plus de 300", a poursuivi le poids moyen barbu. "C'est notre seul adversaire commun. Il l'a à peine battu sur un genou - Maximov n'avait qu'un genou valide et (Malkoun) l'a à peine battu - et j'ai soumis Maximov en une minute." Il a fait une pause, laissant le "comment est-ce possible ?" planer dans l'air un instant. "Je ne sais pas trop... mais bon sang, allons-y", a-t-il dit en riant. Ce qu'il sait cependant, c'est que le fait de combattre relativement près de chez lui est quelque chose dont il racontera à ses enfants plus tard. "C'est incroyable", a déclaré Petroski à propos du combat à Atlantic City. "C'est quelque chose dont je parlerai à mes enfants. Je leur dirai : 'L'UFC est venue dans notre arrière-cour et ton papa a fait le spectacle'. "C'est important", a-t-il ajouté. "Je ne connais personne qui ait combattu à Philadelphie pour l'UFC ; c'est super cool !" Et que doit-il faire samedi pour s'assurer de livrer le genre de spectacle dont il puisse être fier, ce week-end et plus tard en le racontant à ses enfants ? "Simplement faire tout ce sur quoi on a travaillé", a-t-il dit. "Tout ce sur quoi j'ai travaillé sans relâche pendant tout ce camp, il suffit de sortir et de le refaire." Voir aussi les articles suivants : Fiche combat et prono Andre Petroski vs. Jacob Malkoun
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